Un petit mot à mes consoeurs et confrères conteurs. Ce que
je vais dire n’est que mon avis mais il me semble important de le dire. N’étant
pas du peloton de création de l’Apac, ni de son collège, je me sens assez libre
pour exprimer cet avis qui n’est, encore, que mon avis.
Il s’agit du douloureux problème du montant de la
cotisation.
Il est fixé à 100 euros. C’est une somme. Pour les plus
fragiles d’entre nous, il existe je crois des recours pour cotiser quand même.
Mais pour ceux qui peuvent donner cette somme sans manger des pâtes pendant un
mois, je dirais que je la trouve légitime et nécessaire.
Tout d’abord prosaïquement, car l’Apac en a besoin. Il est
évident qu’une association doit payer webmaster, dossiers, déplacements, etc….
Malgré tout, il peut nous arriver de penser que nous avons
souscrit à l’Apac, et que nous avons « peu reçu », en d’autres
termes, que nous n’en avons pas pour notre argent.
Mais je pense que nous en recevons de grands bénéfices
néanmoins. Déjà, parce que l’Apac existe, et que nous pouvons citer cette
organisation à de nombreuses personnes – institutions, mairies, employeurs
notamment. De plus, elle nous permet de
nous relier, nous organiser, nous coordonner, réfléchir à notre métier, et
créer une structure de corporation qui nous représente vraiment car nous
pouvons nous y exprimer. Notre cotisation paye cette possibilité. Elle nous
offre le symbole, le rêve, à cette époque si individualiste, que nous soyons un
groupe, visible, de conteurs
professionnels.
J’ai senti avant la création de l’Apac, comme peut-être
certains d’entre vous, que j’étais un
électron libre, assez isolé. Je n’ai franchement plus cette sensation depuis.
Le fait de pouvoir se rencontrer de temps à autre, participer à des groupes de
travail ou de réflexion, échanger sur notre pratique, tout cela est vraiment
nourrissant, et mérite selon moi notre cotisation.
Pour la journée à l’Aquarium, j’ai logé une dame qui venait
des environs de Nantes. Une dame qui conte exclusivement dans sa région. Elle
m’a dit : « je n’avais jamais osé rencontrer les conteurs qui passent
dans les grands festivals. Mais j’ai lu ce qu’il y avait sur le site de l’Apac,
et j’ai osé venir. » Cette dame a trouvé sa place à l’Apac, comme les
conteurs, dans leurs diversités, peuvent la trouver. C’est encore,
je pense, une bonne raison de cotiser.
Témoignage de Nathalie Léone mai 2013
La Grande Oreille
La revue des arts de la parole
Depuis 1999, La Grande Oreille, revue trimestrielle, vous propose de découvrir le conte dans toute sa diversité (contes de tradition orale, mythes, légendes, contes urbains et contemporains, récits de vie…) et sous toutes ses formes (spectacles de conteurs, conte en bibliothèque, en milieu scolaire, hospitalier…).
Avec sa mise en page claire et agréable, La Grande Oreille se veut un outil de découverte, d’enseignement, de transmission, destiné à un large public de passionnés (conteurs, parents, bibliothécaires, enseignants…).
Donner la parole au conte pour le plaisir des petites et grandes oreilles, telle est notre vocation.
Chers conteurs, chers conteuses,
Vous tous, vous toutes, porteurs de paroles, danseuses des mots, guerrières
des rêves, amoureux des étoiles ....
Certains d’entre vous sont mes ami(e)s, d’autres, je les ai à peine croisés
sur un festival, ou même pas.
Peut-être que nous avons déjà ri ensemble de la Vie, de ses mystères, de
ses passions..
Sans doute que la plupart d’entre vous connaissent
LA GRANDE OREILLE,
ce magazine français qui rassemble les contes, les conteurs, les mots.
(pour la France, pour la Suisse, pour la Belgique, pour la francophonie quoi
!!!!!
Pour ceux qui ne la connaisse pas encore : http://www.lagrandeoreille.com/archives
Certains
d’entre vous sont surement déjà abonnés et ravis...
Mais
saviez-vous que Lionette était quasiment seule à abattre le boulot de Titan que
nécessite ces ouvrages?
Mais
saviez-vous que La Grande Oreille était en danger?
Mais
saviez-vous que, peut-être un jour nos bibliothèques ne s’enrichiraient plus de
nouveaux numéros?
Mais
saviez-vous qu’ils nous suffiraient de faire un geste, un seul, celui de
s‘abonner, pour la sauver?
Elle
a besoin de nous, la grande oreille !
Et si
vous hésitez :
Bordel,
je sais qu’il y a partout des clans-de-ci, des-clans-de-là, des gueguerres de
territoires et de croyance,
des
chipotailles plus niaises parfois qu’elle ne vous semblent vitales etc. etc.
Mais Bordel de M. , nous sommes conteurs.
Et
nous avons tous et toutes besoin les uns des autres. Des autres fous, comme
nous conteurs, mais aussi de ceux qui publient, de ceux qui écrivent, de ceux
qui organisent, de ceux qui revendiquent, de ceux qui se battent, de ceux qui
enregistrent, de ceux qui réfléchissent, de tous ces ceux (en bref) qui nous
font vivre pour que nous fassions vivre le conte.
Et la
grande oreille en est !!!
Qu’un
magazine, qu’un festival tombe et c’est une partie de nous qui tombe. Un arbre
s’écroule et la forêt entière gémit !
Un
arbre est malade et c’est toute la forêt qui est en danger.
De
mon coté, je n’avais pas renouvelé mon abonnement depuis quelques mois.
Pourquoi? Parce le nerf de la guerre !
Pourquoi?
Parce que je me suis dit: “Cindy, la grande oreille, ce n’est pas un plaisir
nécessaire”.
Mais
là, ce n’est plus seulement un plaisir de s’abonner, c’est aussi un acte de
résistance, un acte de soutien et de revendication!
Alors
voilà, Levez-vous, abonnez-vous !
C’est
tout ce que j’avais à vous dire ...
En
attendant le plaisir de vous re(rencontrer), de boire un verre ou de
philosopher, de rêver ou de déconner,
je
vous salue ami(e)s du conte et vous souhaite un printemps éblouissant.
Cindy
Faites n’importe quoi, mais tirez-en de la joie
La revue des arts de la parole
Depuis 1999, La Grande Oreille, revue trimestrielle, vous propose de découvrir le conte dans toute sa diversité (contes de tradition orale, mythes, légendes, contes urbains et contemporains, récits de vie…) et sous toutes ses formes (spectacles de conteurs, conte en bibliothèque, en milieu scolaire, hospitalier…).
Avec sa mise en page claire et agréable, La Grande Oreille se veut un outil de découverte, d’enseignement, de transmission, destiné à un large public de passionnés (conteurs, parents, bibliothécaires, enseignants…).
Donner la parole au conte pour le plaisir des petites et grandes oreilles, telle est notre vocation.
ah enfin !! un espace où les adhérents peuvent s'exprimer ! où leurs paroles ont leur place...
RépondreSupprimerC'est le collège de l'APAC qui maintenant va pouvoir prendre le pouls de l'asso pas uniquement lors des AG...
Merci à Clarence
Jacques combe
Salut à tous!
RépondreSupprimerje suis adhérente de l' apac depuis février ou mars 2013 et je n'ai reçu ni infos, ni newsletter, ni, ni, ni...
L'apac existe t' il vraiment?
j'en avais oublié cette adhésion et les 70 € versés alors!
Bon c'est quoi ce travail?!!
Catherine Lavelle
Bonjour à tous
RépondreSupprimerLe collège de l'APAC, c'est vingt quatre bras et douze claviers...C'est déjà pas si mal... Cependant nous ne sommes pas infaillibles.
Si vous avez adhéré et qu'au bout d'un ou deux mois vous n'avez aucune info, signalez-vous vite ! Régulièrement vous devez recevoir les "Flash-infos", et à plus longue échéance la newsletter qui liste les actions de l'asso.
Toutes nos excuses donc, dame Catherine.
L'organisation est dans sa quatrième année et nous essayons que tout roule.
Amitiés à tous !
Anne Leviel